Les terres agricoles sont menacées, gravement, par l’artificialisation et par la financiarisation.
L’artificialisation, c’est l’urbanisation, la construction de maisons individuels, les infrastructures, les zones industrielles. C’est plus de 50 000 hectares de terres agricoles qui sont destinés à un autre usage que la production d’aliments. En 2017, c’est 9,3 % des sols en France, 6,9 % en 1992.
Les conséquences sont nombreuses : impact négatif sur la biodiversité, risques d’inondations plus importants (imperméabilisation)…
La financiarisation, c’est l’achat de terres par des investisseurs français ou étrangers. Ses conséquences sont graves : concentration des exploitations (la surface moyenne augmente et leur nombre diminue), le prix de l’hectare augmente, l’installation de jeunes agriculteurs est de plus en plus difficile… Il ne faudrait pas oublier que ces concentrations favorisent l’agriculture intensive, la monoculture, la mécanisation, la suppression d’emplois…
Il est temps que les citoyens responsables se fassent entendre.